Poesia Sin Fin

Poesia sin fin

Une causerie en forme de joie réelle d’aficionados en retard ! Plus d’un an après sa sortie, on a enfin pu voir le dernier film d’Alejandro Jodorowsky, Poesia sin fin.
Délectation…
Pour ceux qui ne remettent pas, Jodorowsky, c’est un (immense) poète chilien protéiforme : membre fondateur du mouvement Panique (avec Arrabal et Topor), romancier et essayiste (l’Arbre du Dieu pendu, cabaret mystique, la danse de la réalité… pour ne citer qu’eux), scénariste de Bandes-dessinées (la série l’Incal mise en image par Moebius, la Caste des Méta-Barons dont le nom de l’illustrateur ne veut pas me revenir à l’instant où j’écris), réalisateur (El Topo, La Montana sagrada, Santa Sangre…), chercheur passionné sur le Tarot dit, de Marseille…
Bref, un immense bonhomme dont le travail n’a pas fini d’alimenter richement les générations en cours et à venir (j’avais dis hein… aficionados mode !).

Le film Poesia sin Fin a été présenté l’an dernier à la Quinzaine des réalisateurs de Canne. On peut voir une bande-annonce sur youtube et une ITW en français sur le site de la quinzaine des réalisateurs.

Le pitch :

Dans l’effervescence de la capitale chilienne Santiago, pendant les années 1940 et 50, « Alejandrito » Jodorowsky, âgé d’une vingtaine d’années, décide de devenir poète contre la volonté de sa famille. Il est introduit dans le cœur de la bohème artistique et intellectuelle de l’époque et y rencontre Enrique Lihn, Stella Diaz, Nicanor Parra et tant d’autres jeunes poètes prometteurs et anonymes qui deviendront les maîtres de la littérature moderne de l’Amérique Latine. Immergé dans cet univers d’expérimentation poétique, il vit à leurs côtés comme peu avant eux avaient osé le faire : sensuellement, authentiquement, follement.

Si vous en avez l’occasion, ne le ratez pas !