La vache nantaise

La vache nantaise – Répondre aux enjeux de l’agriculture urbaine et périurbaine de proximité

La gleechTeam a rencontré quelques adhérents de l’association La Vache Nantaise regroupés autour de leur dynamique président, Benoit Rolland (La ferme des 9 Journaux à Bouguenais).
On a beaucoup parlé de cette race de vache ces derniers temps en presse locale car, les 7, 8 et 9 septembre derniers s’est déroulé à Plessé (44), la fête de la vache nantaise, un événement élargi autour de la gestion et du développement des races locales.

Deux projets motivaient cette rencontre :
1 – Profiter du changement de nom de l’asso pour renouveler son logo, qui avait fait son temps ;
2 – Travailler sur la communication d’un projet passionnant, dans les cartons depuis bientôt deux ans : la création d’un pôle d’élevage de vaches 100% nantaises qui permettrait de développer un maillage de la filière plus organisé, depuis la formation des jeunes éleveurs à la distribution consommateur jusqu’à la gestion des surfaces disponibles pour de l’éco-pâturage, nombreuses sur le territoire ;

La mission logo est finalisée avec la création d’une illustration de tête de vache nantaise et une nouvelle signature typographique.
La mission d’accompagnement autour du projet de l’étable, elle, ne fait que commencer. Un premier dépliant 3 volets faisant un état des lieux du secteur, des enjeux du projet et des partenaires déjà mobilisés a vu le jour. C’est vraiment un projet coup de cœur de l’agence ; des éleveurs passionnés, des valeurs communes sur les perspectives sociétales et économiques de demain, une méga super chouette rencontre.

Outre l’intérêt de développer une micro-filière (un peu plus de 1 000 têtes à l’heure actuelle) créatrice d’emplois pérennes, le projet de l’étable nantaise s’articule autour de 4 axes :

– La formation, l’installation afin de développer la professionnalisation des éleveurs –
Les races locales et la vache nantaise en particulier bénéficient d’une forte adhésion de jeunes éleveurs souhaitant s’installer sur le territoire. Le besoin d’outils de formation est aujourd’hui important pour sécuriser l’installation et dynamiser le renouvellement des générations en agriculture. Le lycée Jules-Rieffel (Saint-Herblain) réfléchi à la mise en place d’un parcours d’étude spécifique « élevage ». La CIAP et le CAP encadrent déjà un « Espace-test agricole » dédié au maraîchage bio à destination d’un public adulte souvent en reconversion professionnelle. Ce modèle de formation est tout à fait transposable à la filière élevage.

– Concrétiser le retour de la nature en ville à travers une vitrine territoriale accessible à tous les citoyens –
Marqueur de l’identité nantaise, la vache nantaise et ses éleveurs permettront de créer de nouvelles relations avec les habitants, de faire rêver et de créer la relation avec l’animal à travers des démarches culturelles originales, de concrétiser le retour de la nature en ville par la valorisation de nouveaux espaces entretenus.

– Manger sain et local –
Des restaurateurs et des bouchers s’intéressent de plus en plus aux qualités de la viande nantaise et des opportunités existent pour valoriser la viande. Manger local et de qualité est un enjeu essentiel pour la santé de tous. C’est également un des leviers du territoire pour développer son autonomie alimentaire et proposer une alimentation saine et 100% locale au sein des restaurations collectives.

– La gestion naturelle des réserves foncières –
Les espaces en attente d’urbanisation ou d’installation de futurs agriculteurs nécessitent un entretien allant dans le sens d’une gestion optimisée de la biodiversité. Cette gestion des espaces en transition, qu’ils soient propriété de la collectivité ou propriété privée sont des opportunités pour mettre en place de l’élevage.

Work in Progress !